La participation de l’INSA Lyon dans CUBE ETAT

L’INSA de Lyon est une école d’enseignement supérieur qui forme les ingénieurs de demain. Elle est située dans le campus de la Doua à Lyon. Un des bâtiments de l’INSA est inscrit au concours CUBE Etat et Louis Droissart, son ingénieur économe de flux, nous raconte comment ils suivent la démarche. 

 

Quelles sont les caractéristiques du bâtiment ? 

 

Ce bâtiment a une surface de 6170m² avec 5 niveaux composés de bureaux, salles de cours et laboratoires de chimie. Il a été construit en 1962 et a subi des rénovations en 2019. Enfin, il compte 750 occupants. 

 

« Participer à CUBE Etat est un gage d’exemplarité et de pérenniser nos actions” 

 

Louis Droissart explique avant tout que la participation de l’INSA à CUBE Etat est dans un but de valider les actions déjà mises en place lors du plan de sobriété.
Il fait référence ici aux référents sobriétés énergétiques au sein des entités des bâtiments, de la coupure de l’eau chaude dans les sanitaires et du suivi des consignes en termes de chauffage.
L’optimisation horaire a été revérifiée dans le cadre du concours afin de coller au maximum au confort des occupants d’une part mais aussi aux économies d’énergie.
Louis souligne que le gros gisement d’énergie provient des centrales de traitement d’airs (CTA). Le bâtiment en est pourvu de deux, l’une à double flux dont l’optimisation a été de la couper durant le week-end et la nuit et l’autre en simple flux qui doit obligatoirement rester active pour des raisons de sécurité. En effet, les activités de recherches scientifiques demandent un renouvellement régulier de l’air.
Le calendrier universitaire a permis à Louis d’instaurer 3 semaines de fermeture durant l’année (2 semaines à Noël et 1 semaine en février) où les employés restent en télétravail et les étudiants sont donc en vacances. Ce qui a eu un impact direct sur les consommations !
Dans l’avenir, Louis aimerait remplacer les capteurs de présences par des capteurs de CO2 qui permettrait de réguler le renouvellement d’air en fonction de l’affluence dans les salles.
 

La sensibilisation des occupants est encourageante mais quelques obstacles subsistent 

 

Tout d’abord, Louis nous raconte qu’il a organisé un événement de lancement au mois de février pour lancer le concours sur un large public. Il estime que l’événement était réussi mais il émet une note négative sur le fait que seulement les référents sobriétés ont pu se rendre disponible.
Dans la continuité de cet événement, il a mis en place une visite des installations techniques au mois de mars qui, une nouvelle fois, a mobilisé majoritairement les référents sobriété.
Mr. Doissart, insiste alors sur le fait qu’il a du mal à sensibiliser un large panel d’occupants. Il a tout de même réalisé des campagnes de mailing, des nudges dans les endroits stratégiques.
Afin de ne pas permettre la dynamique, il envisage de planifier un atelier avec la présence du Cerema pour insuffler un nouveau souffle impactant. 

 

A terme, Louis souhaite que ce bâtiment devienne une vitrine et un exemple à suivre pour les autres établissements du campus de la Doua.

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