Les beaux jours arrivent, les températures grimpent, et avec elles une question centrale dans les bâtiments publics : comment garantir un bon niveau de confort sans recourir systématiquement à la climatisation ? Le concours CUBE ÉTAT encourage les candidats à s’emparer de cette problématique dès le printemps, pour conjuguer sobriété énergétique et bien-être des occupants.
Contrairement aux idées reçues, il est possible de limiter fortement le recours au refroidissement mécanique, à condition d’agir en amont et de mobiliser les bons leviers.
Comprendre les causes de l’inconfort
L’inconfort estival ne dépend pas uniquement de la température extérieure. D’autres facteurs entrent en jeu :
Le niveau d’ensoleillement et le rayonnement direct à travers les vitrages
Le manque de ventilation nocturne dans les locaux
La surutilisation d’équipements informatiques ou électriques générant de la chaleur interne
Une mauvaise gestion des stores ou ouvrants
Anticiper la surchauffe, c’est avant tout comprendre les spécificités de son bâtiment pour adapter ses actions au bon moment.
Les bons réflexes à mettre en place
Voici quelques actions simples, souvent efficaces, pour améliorer le confort tout en préservant les économies :
Ouvrir les fenêtres tôt le matin pour créer un courant d’air (quand la température extérieure est plus basse que celle du bâtiment)
Fermer les volets ou stores extérieurs dès que le soleil tape sur les façades exposées
Éteindre les équipements non utilisés en fin de journée pour limiter les apports internes de chaleur
Profiter de la ventilation naturelle dans les bâtiments traversants
Fermer les fenêtres en milieu de matinée, pour ne pas faire entrer de l’air chaud
Ces gestes peuvent être facilement partagés avec les occupants via des campagnes d’affichage ou des messages ponctuels en période de chaleur.
Mobiliser les agents, un levier essentiel
Comme pour les économies d’énergie en hiver, la réussite repose aussi sur l’implication des occupants. Il est important d’expliquer pourquoi certaines actions sont demandées, et de donner les moyens d’agir :
Distribution de notices simplifiées pour bien utiliser les stores, volets roulants ou ventilateurs
Organisation de cafés de la transition autour du confort d’été
Rappels en amont des périodes de fortes chaleurs via l’intranet ou les écrans d’accueil
Plus les agents comprennent les gestes à adopter, plus ils seront enclins à participer activement à la démarche.
Et la climatisation dans tout ça ?
Dans certains bâtiments, la climatisation est nécessaire à certains moments. Mais même dans ce cas, un réglage fin permet de limiter les excès :
Réhausser les consignes de température à 26°C, en accord avec les recommandations de l’ADEME
Limiter les plages horaires de fonctionnement
Fermer les zones climatisées non occupées
À retenir
✅ Le confort d’été se gère en grande partie par des gestes simples
✅ Anticiper la chaleur est plus efficace que la subir
✅ Sensibiliser les occupants est indispensable pour agir collectivement
✅ La climatisation doit rester un dernier recours, bien piloté
